Heidi (1979)
La petite orpheline Heidi a été confiée à sa tante Odette, mais la tante doit laisser l'enfant chez le grand-père de celle-ci, un homme qui vit seul dans la haute montagne suisse. Le grand-père semble revêche et hostile, mais grâce à sa gentillesse, Heidi réussit à se faire aimer de lui ainsi que de Peter, le jeune chevrier. Mais les gens du village ne veulent pas que Heidi devienne une sauvageonne sans instruction. Contre l'avis du grand-père, Odette décide d'envoyer la fillette dans la grande ville de Francfort, dans une famille de riches allemands, les Sesemann, pour y être la compagne de jeux de Clara, la fille unique de la maison. Clara, clouée dans un fauteuil roulant et ne pouvant marcher, se prend très vite d'affection pour Heidi qu'elle apprécie pour sa fraîcheur et sa simplicité. Mais Heidi se languit tant de sa chère montagne, de ses chèvres et de son grand-père, qu'elle finit par tomber malade. Le médecin lui prescrit de retourner dans les alpages. De retour dans la montagne, Heidi guérit très vite. Elle reçoit bientôt la visite des Sesemann, et il est décidé que Clara passera les vacances avec Heidi. Grâce au bon air et aux soins prodigués par Heidi et son grand-père, Clara réussit bientôt à marcher, pour le plus grand bonheur de tous.
Saisons & Épisode
Odette tient tête et rejette la responsabilité de la garde de Heidi sur son seul parent, le grand-père. Ce dernier, de mauvaise grâce, garde l’enfant, mais chasse Odette en lui interdisant de revenir chercher la petite fille. Les gens du village se montrent révoltés de savoir qu’Odette a osé abandonner la fillette à un individu aussi douteux, qui vit pour ainsi dire retiré du monde.
Heidi et son grand-père apprennent à se connaître et, bientôt, le vieil homme s’attache à l’enfant. Il lui apprend la vie rude de la montagne. Comme il possède deux chèvres, il demande à Peter, un jeune garçon qui est chevrier, d’emmener Heidi avec lui dans l’alpage. Après quelques mésententes, Heidi et Peter s’entendent à merveille et coulent des jours heureux dans la montagne.
Heidi arrive à Francfort avec tante Odette, qui l’a conduite auprès de la famille Sesemann. Pour la première fois, la fillette découvre une grande ville. Heidi sent qu’elle n’est pas la bienvenue. Mademoiselle Rottenmeier, la gouvernante, supporte difficilement cette petite fille qui ne sait ni lire, ni écrire, ni se tenir convenablement à table.
Le matin suivant, le jeune garçon à l’orgue de Barbarie se présente à la porte des Sesemann et demande à parler à Mlle Clara qui lui doit 40 centimes. Cette visite inattendue, qui survient malencontreusement pendant l’heure d’étude, déclenche une série d’incidents. Ce qui provoque bien sûr les foudres de Mademoiselle Rottenmeier, la sévère gouvernante, qui essaie de punir Heidi. Mais heureusement Clara intervient en sa faveur.
Heidi se souvient que la grand-mère de Peter ne pouvait manger que du pain blanc. La fillette s’efforce de ne pas manger ses petits pains et les entasse dans son armoire pour les offrir plus tard à la vieille dame. Lorsque Mademoiselle Rottenmeier découvre son manège, Heidi est punie une fois de plus.
Après le départ de la grand-mère de Clara, la santé de Heidi se dégrade rapidement. Elle craint qu’un malheur n’arrive à ses amis lointains et, de plus en plus, le mal du pays tourmente la petite fille...
Des phénomènes étranges surviennent chez les Sesemann. Les domestiques, Antoinette et Sébastien, croient entendre des bruits de fantôme. Melle Rottenmeier elle-même commence à prendre peur. Il y a bel et bien des fantômes dans la maison. M. Sesemann et le vieux médecin de famille décident un soir de s'armer de courage et de surprendre le spectre.
Mais Heidi continue de dépérir de jour en jour. Sur le conseil du Docteur Classen, M. Sesemann prie Odette de ramener la fillette chez son grand-père. Cependant Odette refuse, car elle craint d’affronter une nouvelle fois la colère du vieil homme. C’est donc Sébastien, le domestique, qui accompagnera Heidi au cours de son voyage de retour.
Grâce à Heidi, le grand-père se décide progressivement à renouer contact avec les gens du village, qu’il voulait ignorer jusqu’à présent.
Ce que l’on n’espérait plus finit par arriver: le grand-père demande à Heidi de s’habiller et l’emmène un dimanche à l’église. Après le culte, où tous les gens du village l’ont observé avec curiosité, le vieil homme va rendre visite au pasteur et lui promet d’envoyer Heidi à l’école l’hiver suivant, et même de s’installer au village pendant la période des neiges.
Ainsi, seul le docteur se rendra chez Heidi, qui pense sans cesse à la visite de Clara accompagnée de son père et de sa grand-mère. De ce fait, elle refuse de mener les chèvres à l’alpage avec Peter, de peur de manquer leur arrivée. Peter en prend ombrage et devient jaloux des amis de Francfort. Puis, c’est le début de l’hiver...
Le grand-père a tenu sa promesse et descend au village avec sa petite fille. Celle-ci commence à fréquenter l’école. Quant à Peter, comme d’habitude, il fait le plus souvent l’école buissonnière. Mais Heidi est décidée à lui apprendre à lire et par miracle, elle y parvient enfin.
Peter regarde tous ces événements d’un œil jaloux et un beau jour, à l’aube, il précipite rageusement la chaise roulante de Clara au bas de la montagne. Le grand-père, furieux, se demande ce qui s’est passé. Peter ne dit rien. Un jour, lors d’une excursion à l'alpage, Clara réussit à marcher seule pour s’approcher d’un champ de fleurs.
A partir de ce moment-là, Clara apprend à se mouvoir toute seule. La grand-maman, qui séjourne à Bad Ragatz, ignore tout des progrès de Clara. On veut lui faire la surprise. A son arrivée au chalet du grand-père, grand-maman reconnaît à peine sa petite-fille, tant son état s’est amélioré. Tous décident d’envoyer un télégramme à M. Sesemann, qui arrive à son tour à l’alpage.
Puis vient le temps de la séparation. Clara, son père et sa grand-maman prennent congé de Heidi et du grand-père. Mais ce n'est qu'un "au revoir", car ils reviendront l'été suivant, et même le vieux médecin de famille leur rendra à nouveau visite.