Sur nos traces (2013)
D’où venons-nous ? D’une manière vivante et accessible, la série SUR NOS TRACES nous permet de comprendre comment l’archéologie actuelle tente de répondre à cette question. La journaliste Nadia Cleitman va à la rencontre de ces archéologues qui, chaque jour, trouvent dans le sol fouillé les « archives du passé », vestiges d’un campement de chasseurs-cueilleurs, d’une ferme gauloise, ou d’une église médiévale. Grace à leurs dernières découvertes, ils amènent petits et grands à la rencontre de toutes les populations passées, hommes de la Préhistoire, Gaulois ou encore Francs. S'appuyant sur les découvertes archéologiques les plus récentes, Sur nos traces part à la rencontre de nos ancêtres.
Saisons & Épisode
Au Proche-Orient, il y a 10 000 ans, les êtres humains inventent l’élevage et l’agriculture, et le chasseur-cueilleur se transforme en paysan sédentaire.
Il y a environ 10 000 ans dans le Croissant fertile, au Proche-Orient, l’homme, en devenant paysan et éleveur, se sédentarise et construit les premières maisons. La vie commence alors à s’organiser en communautés villageoises. Une révolution néolithique qui arrive sur le territoire français aux environs de 5 500 ans avant notre ère.
La sédentarisation et l’agriculture génèrent de nouveaux besoins et de nouvelles activités artisanales, dont la fabrication de récipients en céramique.
Les hommes de pouvoir ont émergé, notamment pendant la période Néolithique, avec la sédentarisation, le développement de la démographie et l’arrivée du métal.
Au Néolithique, les morts sont enterrés dans des nécropoles et des figures gravées sur des stèles sont honorées ; l’homme érige les premiers édifices religieux.
Avec la journaliste Nadia Cleitman, partons à travers la France sur les pas des archéologues. Grâce à leurs dernières découvertes, la série « Sur nos traces » nous emmène à la rencontre des hommes du passé, de la Préhistoire au Moyen Âge.
Avec la romanisation, de nouveaux besoins apparaissent en Gaule : l'artisanat, comme le soufflage de verre ou encore la céramique, se développe.
Un autre épisode de la série-documentaire d’Arte , consacrée au vigneron gallo-romain dans la Province de narbonnaise. Après nous avoir présentés un site de fouilles archéologiques de la riche villa d’un viticulteur romain, nous sommes invités à découvrir l’économie liée à la viticulture, puis les techniques viticoles romaines reconstituées au mas des Tourelles à Beaucaire et enfin les modalités de transport du vin au travers l’Empire à partir du front méditerranéen de Gaule.
Il n'y a pas un Moyen Âge, mais plusieurs. Le second Moyen Âge correspond au temps des cathédrales, des châteaux forts et des seigneurs. À partir du XIe siècle, le roi de France ne contrôle plus que l'Île-de-France et la Picardie. Ducs, comtes, abbés ou simples propriétaires terriens, les seigneurs lui prêtent allégeance mais règnent en maîtres sur leurs territoires.
A l'époque carolingienne, les abbayes deviennent de hauts lieux de la vie spirituelle, artisanale et artistique, tandis que le pape impulse les croisades.
Au Moyen Age, la France multiplie les constructions de châteaux forts et de cathédrales ; les bâtisseurs doivent parcourir parfois tous les pays d'Europe.
Au second Moyen Age, la mondialisation des échanges s’accélère, et le commerçant devient une figure centrale de ce système en plein développement.
Souvent synonyme d’obscurantisme, le second Moyen Âge est l’une des périodes les plus fécondes en inventions, dont la Renaissance ne serait, selon les archéologues, que l’aboutissement. Pour augmenter les rendements et produire de nouvelles richesses, l’Europe invente et perfectionne des machines empruntant de nouveaux savoirs à l’Orient. Avec l’invention de l’arbre à cames, le moulin à eau remplace peu à peu la main de l’homme et permet la mécanisation de toute une série d’opérations industrielles.