42, la réponse à presque tout (2021)
Cette série documentaire d'Arte répond aux questions du quotidien à travers la science, véritable clin d'oeil au "Guide du voyageur galactique" de Douglas Adams dans lequel le nombre 42 apporte la réponse à tout, ou presque.
Saisons & Épisode
Á l’heure des fusées dans l’espace, quid du sol sous nos pieds ? Plus on pénètre dans les entrailles de la Terre, moins les scientifiques savent ce qui s’y trouve. Jusqu’où peut-on creuser ? Et que cachent les profondeurs ? Cette nouvelle série documentaire plonge au coeur des mystères de la science pour tout savoir ou presque.
Comment les humains pourraient-ils respirer sur la Lune, construire des bâtiments ou se procurer de la nourriture ? L’humanité peut-elle vivre sur la Lune ? Cette nouvelle série documentaire plonge au coeur des mystères de la science pour tout savoir ou presque.
Corruption, abus de pouvoir, arrogance : notre classe politique est-elle vraiment en mesure de prendre des décisions pour le bien commun ? Alors que les algorithmes savent de mieux en mieux ce que nous voulons, c’est une technique vieille comme le monde qui refait surface en politique et dans le monde de la science : le tirage au sort, autrement dit le hasard, un héritage de la Grèce Antique.
Un rhinocéros pèse trois tonnes, une mouche, cinq milligrammes, et un homme adulte dans les 80 kg. Mais quel est le poids total de l’ensemble des êtres vivant sur la Terre ? Cette série documentaire plonge au coeur des mystères de la science pour tout savoir ou presque.
Les scientifiques vont jusqu’à prétendre que, sans mucus, il n’y aurait pas de vie sur Terre. Est-ce vrai ?
Longtemps considérée comme propre et peu onéreuse, l’énergie nucléaire soulève un problème de taille : les déchets radioactifs ultimes. Ils doivent en effet être enfouis sous terre au minimum un million d’années, soit une éternité ! Comment alerter nos descendants du risque qu’ils représentent ? Quels pictogrammes pourraient les mettre en garde contre le cadeau toxique que nous leur léguons ?
La vie serait si belle sans peur ! Nous pourrions franchir sans problème des gorges vertigineuses en marchant sur une corde et aborder sereinement n’importe quelle entreprise hasardeuse. Malheureusement, les humains craignent une multitude de choses, dont certaines n’ont rien de dangereux. Pourquoi la peur a-t-elle une telle emprise sur nous ? Ne vaudrait-il pas mieux s’en défaire une fois pour toutes ?
Avec le réchauffement climatique, la fonte des glaces s'accélère. L'Arctique se réchauffe deux à trois fois plus vite que le reste du monde. Restée stable jusqu'à récemment, la banquise de l'Antarctique fond à son tour de manière spectaculaire. Quelles seront les conséquences de ce phénomène sur l'environnement et les êtres humains ?
Quelle influence exercent les sons sur nous ? Face à un même son, nos perceptions sont-elles identiques ?
Bien que nous soyons majoritairement optimistes quant à nos propres vies, nous nous montrons plutôt pessimistes quand nous envisageons le monde futur et le devenir de notre société. Comment expliquer cette apparente contradiction ?
Quelle est la recette pour faire d’une chanson un succès planétaire ? Des musicologues, spécialistes du cerveau et professionnels de l’industrie musicale recherchent activement la "formule magique" du méga hit.
L’univers est grand. Si grand qu’il met au défi l’imagination. Au point qu’on en vient à trouver étrange que nous autres "Terriens" soyons les seuls êtres vivants à l’habiter. Quelle est alors la probabilité que des extraterrestres existent ? À quoi pourraient-ils ressembler ? Enfin, leur existence n’obligerait-elle pas à repenser notre place dans le cosmos ?
Thé ou café ? Viande ou poisson ? Les humains aiment varier les plaisirs et aucune espèce ne se préoccupe autant de ses repas. Or tous les aliments ne sont pas bons pour la santé.
La sécheresse et les insectes menacent les forêts. Que faire pour les sauver ? Dans le nord de la France, des chercheurs tentent d'implanter des végétaux originaires du sud. Outre-Rhin, l'Institut Thünen cultive des chênes particulièrement résistants face aux insectes, à la sécheresse et aux champignons.
Personne n’aime la poussière. Les tentatives pour s’en débarrasser sont peine perdue, elle revient toujours. Et c’est tant mieux ! Car sans la poussière et ses superpouvoirs, la vie sur Terre ne serait guère possible. La poussière contribue à la formation de la pluie, elle fournit des nutriments à la mer et à la jungle et elle est notre carte de visite personnelle. À bien y regarder, la poussière pourrait peut-être même sauver le monde.
Pour agir face au dérèglement climatique, certains étudient la possibilité de refroidir la Terre ou de récupérer notre CO2. Cela s’appelle la géoingénierie, une discipline qui englobe des interventions plus ou moins farfelues.
Les algues sont à l’origine de la vie sur Terre. Si notre atmosphère est devenue respirable, c’est grâce à ces surprenants végétaux aquatiques. Leurs étonnants pouvoirs ne s’arrêtent d’ailleurs pas là, puisque les algues fixent le CO2 et permettent de produire des aliments sains prisés des végétariens. Substituts au plastique ou médicaments, elles servent à fabriquer quantité de choses.
Renoncer du jour au lendemain à prendre l’avion entraînerait un problème logistique mondial puisque de nombreuses chaînes de livraison seraient interrompues. Mais le transport aérien, accusé d‘être un fossoyeur du climat, ne peut pas non plus continuer sur cette voie. Alors que faut-il faire ? Clouer les avions au sol ou réussir la transition énergétique de l’aéronautique ?
Les cryptomonnaies divisent les esprits : si les économistes mettent en garde contre les risques d’une bulle, les adeptes du bitcoin voient là une révolution. Alors que les cryptomonnaies pourraient être un moyen pour les Russes de contourner les sanctions occidentales mises en place suite à l'invasion de l'Ukraine, gros plan sur ce système monétaire alternatif.
Pendant longtemps, l’être humain a été nomade. Si aujourd’hui, ceux qui quittent le pays où ils sont nés sont encore peu nombreux, leur part ne cesse pourtant d’augmenter. Les chercheurs tentent d’identifier la logique qui conduit à ces déplacements des populations. Parviendront-ils à prédire les phénomènes d’émigration et d’immigration ?
L’être humain est allé sur la Lune et a décodé l’ADN, mais le langage des animaux, si différent du nôtre, est un mystère qu’il n’a pas encore réussi à percer. Les éléphants communiquent par infrasons, les chats misent tout sur les voyelles, les baleines claquent des nageoires et de la queue. À quoi ressemblerait le monde s’il était possible de traduire tous ces signaux sonores et visuels ?
Il a longtemps semblé évident que l’intelligence humaine pourrait progresser indéfiniment. L’évolution de la médecine, des sciences et des techniques ne semblait pas connaître de frein. Le QI augmentait de génération en génération, ce que confirmait la recherche. Mais il y a quelques années, la progression a marqué le pas. Comment l’expliquer ?
Autant ne pas se voiler la face : tout le monde a des préjugés. Qu’il s’agisse de pourvoir un poste, d’octroyer un crédit ou de prononcer une peine de prison, comment avoir la certitude de prendre des décisions rationnelles ? Ne serait-il pas plus sage de s’en remettre à l’intelligence artificielle, technologie déjà déployée dans de nombreux cas avec des résultats surprenants ?
La production agricole mondiale atteint actuellement des sommets. De quoi théoriquement nourrir toute la planète. Mais que se passera-t-il si, d’ici la fin du siècle, la Terre dépasse les 10 milliards d’habitants ? Une telle évolution démographique nécessiterait d’augmenter les rendements jusqu’à 70 %. Est-ce seulement possible ?
Les drogues ont mauvaise presse. Pourtant, les scientifiques sont depuis longtemps convaincus que le recours aux substances psychédéliques peut parfois s’avérer bénéfique. À l’heure où l’usage de l’ecstasy, du LSD et d’autres hallucinogènes est sur le point d’être autorisé à des fins thérapeutiques, devons-nous changer notre rapport à certaines drogues ?
Et si le paradis existait ? Ceux qui ont vécu une expérience de mort imminente sont persuadés d’avoir vu ce qui se trouve de l’autre côté. Mais pour les médecins, ces phénomènes s’expliquent souvent de manière scientifique. Alors, qui a raison ? Avons-nous désormais la véritable preuve qu’un au-delà nous attend ? Ou n’est-ce là qu’un simple mirage ?
L’humanité rêve depuis la nuit des temps d’une Fontaine de Jouvence. Un rêve peut-être devenu réalité. Des laboratoires du monde entier annoncent avoir rajeuni des espèces animales aussi différentes que la souris, le nématode ou la mouche drosophile. La recherche anti-âge a réussi l’impossible : ces animaux vivent plus longtemps et en meilleure santé. Prochaine étape, les êtres humains ?
Bienfait et malédiction, l’agriculture nourrit la planète autant qu’elle contribue à l’abîmer. L’exploitation des terres à des fins agricoles a radicalement transformé notre monde et nos modes de vie. Aujourd’hui, la culture cellulaire ouvre la voie à une production artificielle diversifiée, de la viande aux laitages en passant par le café. Les biotechnologies sonneront-elles le glas de l’agriculture ?
À en croire Elon Musk, nous pourrions bientôt vivre sur Mars. Une idée pourtant peu réaliste : des froids extrêmes, une atmosphère essentiellement composée de CO2 et des rayons cosmiques dangereux... Alors pourquoi diable vouloir s’y installer ? D’où vient cet enthousiasme pour la planète rouge ?
Partout dans le monde, les gens veulent vivre en paix. Mais ce n'est pas si simple. En Europe, nous pensions déjà que nous en avions fini avec la guerre. Mais avec l'attaque de la Russie contre l'Ukraine, la guerre a de nouveau éclaté en Europe. La paix durable est-elle une illusion ? Que pouvons-nous faire pour mettre fin aux guerres ou les empêcher avant qu’elles éclatent ?
À l’heure où nous commençons tout juste à comprendre comment naissent les pensées et de quelle façon nous pouvons utiliser leur puissance, les neurotechnologies commencent déjà à les manipuler.
Tous les sept jours, un grand navire est porté disparu. La faute, entre autres, aux vagues monstrueuses qui surgissent de nulle part. Contrairement aux tsunamis, il n’existe à ce jour aucune méthode d’alerte ou de prévision. Car la science en sait encore étonnamment peu sur le phénomène des "freak waves".
En moyenne, cinq à sept litres de sang coulent dans les veines de huit milliards de personnes. Et pourtant nous n'en avons pas assez. Car deux personnes sur trois dépendent du don de sang au cours de leur vie. Ainsi, chaque année, au moins 50 millions de litres de sang manquent dans le monde. Le sang pourrait-il être fabriqué artificiellement ? Du sang de designer toujours disponible ?
Sans aucun doute, la haine a un pouvoir destructeur. La haine est délibérée et destructrice. Mais la haine a-t-elle vraiment un but ? Pourquoi les gens détestent-ils de toute façon ? A quoi sert cette émotion, à quoi sert-elle ? Et tous les humains sont-ils dotés de la capacité de ressentir de la haine ? Beaucoup de questions, et la science n'a en aucun cas répondu à toutes.
Si une certaine dose d'égoïsme est nécessaire à notre bien-être psychologique, il nous arrive aussi d'être confrontés à de véritables "connards", dont le comportement égoïste s'avère néfaste. Ceux-ci ne sont pas seulement un problème sur le plan humain, ils coûtent aussi beaucoup d'argent à toute l'économie. Dans quelles conditions rencontrons-nous des "connards" égoïstes et comment gérer ces situations ?
Une des fins possibles de l’univers est le "Big freeze", à savoir une expansion continue couplée à un lent refroidissement au cours desquels toute matière finirait par se désintégrer. Mais d’autres scénarios sont également envisageables, comme celui d’un grand effondrement, le "Big crunch". Ou celui d’un univers qui se dilate si rapidement qu’il finit par se déchirer sous l’effet de forces de plus en plus violentes : le "Big rip".
D'Armageddon à Extinction Rébellion, l'histoire de la fin du monde est un succès socioculturel. L'apocalypse a été prédite près de 200 fois lors des deux derniers millénaires, soit environ une fin du monde tous les dix ans...
Voyager dans le temps ne relève-t-il que de la science-fiction ? Pas tout à fait : des scientifiques issus des domaines de la physique quantique, de la théorie des cordes et de l'astrophysique montrent clairement qu'un voyage dans le temps est théoriquement possible - du moins s'il s'agit d'aller dans le futur.
Nous ne pouvons pas voir à l'intérieur des autres, mais nous croyons parfois être capables de lire dans leurs pensées. Lorsque nous parlons à quelqu'un, notre cerveau tourne à plein régime et recueille d'innombrables informations. Mais devons-nous vraiment nous y fier ? Et quelles peuvent être les conséquences si nous nous trompons ?
La médecine, les engrais, les plastifiants et les plastiques ne sont que quelques exemples de la manière dont la chimie rend notre vie meilleure. Elle nous sauve de maladies dont les gens mouraient auparavant et fait en sorte que la plupart des gens ne meurent pas de faim. Mais cela a un prix. Car depuis des décennies, nous empoisonnons la planète et nous-mêmes avec les "effets secondaires". A tel point que la Terre ne peut plus se rétablir d'elle-même. Pouvons-nous réparer les dégâts ? Pouvons-nous désintoxiquer notre terre ?
La mer sauvage et vaste - un symbole de liberté et d'absence de frontières. Mais est-ce vraiment le cas ? Au fond, il y a encore des choses inexplorées qui laissent espérer des bénéfices : les gènes des habitants des profondeurs pourraient par exemple contenir des substances actives contre le cancer ou la malaria. Mais à qui appartiennent les grands fonds marins et leurs habitants ? Et la mer et ses trésors peuvent-ils être partagés équitablement ?
Merveilles de la nature et attractions touristiques, les glaciers constituent, avec les calottes glaciaires, les plus grands réservoirs d’eau potable de la planète. 70 % des ressources mondiales en eau douce disponibles le sont en effet à l’état solide de neige ou de glace. Ces "châteaux d’eau" influencent ainsi notre mode de vie dans les plaines bien plus qu’on ne le pense.
Les voyages au long cours sont généralement associés à des destinations terrestres. Ce qui, à l’échelle de l’univers, reste un horizon somme toute restreint. Depuis la nuit des temps, l’humanité n’aspire pourtant qu’à une chose : aller toujours plus loin et s’affranchir des limites du globe. Quelle distance est-il possible de parcourir dans l’espace ? Et que savons-nous vraiment des destinations déjà atteintes ?
Dès notre plus jeune âge, on nous inculque que ce n’est pas bien de mentir. L’apprentissage du mensonge n’en est pas moins une étape normale et nécessaire du développement psychique. Au cours de l’évolution, le mensonge pourrait même avoir aiguillonné l’intelligence humaine. De quoi y voir un avantage, et non un signe de déchéance morale. Car le mensonge n’est pas toujours source de division : il peut favoriser la concorde et permettre la coopération. Et si le mensonge rendait finalement notre monde meilleur ?
Se faire cryogéniser, certains en rêvent. Histoire de défier la mort, de revenir quand tout ira mieux, ou simplement de savoir à quoi ressemblera la Terre dans une centaine d’années. Mais ne faut-il pas être un peu givré pour vouloir s’enfermer dans un frigo ? Est-il possible de rester ainsi au froid pendant des décennies et de reprendre sa vie là où on l’a laissée ?
Chaque humain consommerait 17 kilos de sable en moyenne par jour - et la tendance est à la hausse. Sans sable, il n'y aurait ni maisons, ni routes, ni... slips ! Mais son extraction détruit les écosystèmes du monde entier. "Des gens perdent la vie à cause de cette ressource que nous considérons comme allant de soi", explique Kiran Pereira, de l'université de Stockholm. Mais pourquoi ?
Les adultes rient 20 fois par jour, les enfants jusqu'à 500 fois. Mais où commence l'humour et où s'arrête-t-il ? Et pourquoi trouve-t-on drôle quelque chose qui ne fait rire personne ? L'humour est éminemment subjectif et dépend beaucoup du contexte. Peut-on alors répondre de manière générale à la question : "Qu'est-ce qui est drôle ?" Le psychologue comportemental Peter McGraw tente une réponse.
Si les scientifiques s’entendent sur la date (il y a 4 milliards d’années), leurs avis divergent sur le lieu et les conditions qui ont vu naître la vie sur notre planète. Les premières cellules ont-elles émergé d’une soupe primordiale plutôt que de sources hydrothermales océaniques primitives ? Se pourrait-il que la vie sur Terre provienne d’ailleurs ?
Quand on fait du tort à quelqu’un, on s’expose à une peine dont l’intérêt est de prendre conscience du mal occasionné pour s’améliorer. Voilà pour la théorie. Mais les chercheurs mettent en garde contre l’effet délétère des sanctions qui peuvent, selon eux, conduire à davantage de délits. Se pourrait-il que la prison et les amendes produisent l’effet inverse de celui escompté ?
Notre imagination est partout. Elle nous entraîne souvent vers des rivages fort éloignés de la réalité et nous passons le plus clair de notre temps d'éveil à rêvasser. Même quand nous sommes très concentrés, l’imagination joue un rôle capital. Parfois légère, parfois insistante, elle ne nous lâche jamais. Mais à quoi sert-elle précisément ? Partons à la découverte de ses pouvoirs.
Nos gènes déterminent nombre de nos caractéristiques : corpulence, taille, couleur des yeux ou éventuelle prédisposition pour la musique. Serait-il possible de contrôler les mécanismes qui activent les gènes et les inhibent, comme cherche à le faire l'épigénétique ? Cette science pourrait-elle bientôt nous libérer de nos déterminismes et faire de nous des êtres plus intelligents ou davantage doués en musique ?
Tout propriétaire de chien le sait bien : la relation entre l’humain et le chien est unique. Un lien puissant et inébranlable, peut-être même de l’amour. Aucun autre animal n'est aussi proche de son maitre et ne s'adapte aussi bien aux contraintes humaines. Mais en quoi cette relation est-elle si spéciale ? Les chiens nous aiment-ils vraiment ? Et si oui, pourquoi ?
C’est une véritable machine à détruire l’argent : la corruption existe depuis des temps immémoriaux. Comment pouvons-nous enfin nous en débarrasser ? Mais attendez... devons-nous vraiment les combattre ? La corruption est parfois qualifiée de « lubrifiant pour l’économie », ce qui semble utile. Peut-être en avons-nous même besoin pour que nos sociétés fonctionnent ?
Les animaux ont souvent plus d’informations que nous. Par exemple, les vautours ont une très bonne vue et peuvent voir une antilope morte à une hauteur de cinq kilomètres. Ou encore les phoques : ils peuvent plonger dans les profondeurs marines, même sous la glace, où les changements climatiques sur notre planète peuvent être détectés à un stade précoce. Comment la connaissance des animaux peut-elle nous aider ?
La fortune de Bernard Arnault, l’un des hommes les plus riches de la planète, est estimée à 200 milliards d’euros environ. Dans le monde entier, l’ultra-richesse prend des proportions de plus en plus titanesques. Lorsqu’une poignée d’individus sont bien plus riches que le reste de la population, est-ce une menace pour la démocratie ?
Les mots façonnent notre pensée. Et c’est le plus souvent dans notre langue maternelle que nous réfléchissons, que nous trouvons des mots pour appréhender le monde. En quoi notre langue de socialisation change-t-elle notre perception du monde ? Serions-nous une tout autre personne si nous avions une autre langue maternelle ?
L’existence potentielle de mondes parallèles ou d’un multivers intéresse un nombre croissant de scientifiques. En effet, les théories servant à expliquer le big-bang originel prédisent aussi la formation d’autres univers. Alors, vivons-nous réellement au sein du multivers ?
En un siècle, le nombre d’humains sur Terre a plus que quadruplé, passant de près de 2 à plus de 8 milliards. D’aucuns estiment que c’est beaucoup trop et que nous courons au-devant d’une catastrophe. Pourtant, les Cassandre des années 1960 l’affirmaient déjà alors que nous n'étions même pas 4 milliards. Combien de personnes la Terre peut-elle accueillir ?
Entre le stress et les humains, c’est tout sauf le grand amour. 85 % d’entre nous préféreraient se passer de ce "mal du XXIe siècle", selon l’OMS. Cependant, la recherche nous explique que ce n’est pas le stress qui nous rend malade, mais notre façon de le gérer. Nous aurions même besoin d’être plus sollicités, à condition que ce soit du bon stress ! Ce dernier réveillerait alors nos superpouvoirs...
Les catastrophes n’engendrent-elles que mort et souffrances ? Ne seraient-elles pas aussi salutaires ? À bien y réfléchir, n’avons-nous pas survécu à la dernière période glaciaire, contrairement à la plupart des grands vertébrés, puis à la peste qui a décimé en un temps record la moitié de l’Europe ? L’humanité a survécu à toutes ces calamités sans cesser d’évoluer. Les catastrophes y sont-elles pour quelque chose ?
Si nous allons toujours "en vrai" au bureau, au supermarché ou au musée, ces activités pourraient bientôt migrer vers le métavers, cet espace virtuel dans lequel les individus se déplacent, travaillent et vivent sous forme d’avatars – du moins dans l’esprit d’une poignée de géants de la tech. La "réalité" telle que nous la connaissons serait-elle en train de devenir une simple option parmi d’autres?
Les histoires d’individus qui se ressemblent trait pour trait sans avoir aucun lien de parenté sont monnaie courante. Certes, avoir un sosie parfait pourrait nous exposer au risque d’usurpation de notre identité, mais cela peut aussi être très excitant. Certaines personnes seraient même ravies de rencontrer leur double. Quelle en est la probabilité ?
Si notre planète a déjà surmonté de nombreuses crises, l’espèce humaine a tellement perturbé la nature avec l'urbanisation, les déchets et les gaz à effet de serre que les scientifiques parlent désormais d’effondrement de la biodiversité. L’édition génomique ou la biologie de synthèse seraient-elles des leviers à actionner pour enrayer le déclin ?
Si les périodes de variations climatiques ont pu causer de terribles extinctions de masse dans le passé, elles sont aussi à l’origine de l’apparition de formes de vie complexes et d’un foisonnement de biodiversité. Les modifications climatiques passées peuvent-elles nous éclairer sur le dérèglement en cours ?
L’avenir que dépeignent les œuvres de science-fiction est plutôt sombre. Les utopies positives, les récits d’un monde meilleur ou d’un nouvel âge d’or semblent passés de mode. Pourquoi ? Notre vision désespérée du monde nous aurait-elle fait perdre tout espoir en un avenir meilleur ? Ou faut-il chercher ailleurs les germes de ce désenchantement ?
Les nuages transportent des particules d’eau, qu’ils relâchent sur la Terre sous forme de pluie. Toutefois, la manière dont ils répartissent l’eau sur l’ensemble de la planète laisse malheureusement à désirer : bien souvent, il pleut dans les zones qui disposent déjà de réserves d’eau suffisantes, tandis que les autres régions restent sèches. Pourrait-on y remédier ?
Au cours des dernières décennies, notre vision du sucre a radicalement évolué. Tandis qu’il était considéré comme un coupe-faim parfaitement sain dans les années 1960, nous savons aujourd’hui qu’il est responsable de maladies graves, entre autres l’obésité et le diabète. Mais pire encore, il pourrait affecter le cerveau...
S’il fallait renoncer à un des cinq sens, la plupart des gens choisiraient l’odorat. Or, ce déficit sensoriel est plus pénalisant qu’on ne le pense. Car si les odeurs réveillent des souvenirs, elles alertent aussi sur notre état de santé et sur d'éventuels dangers. L’odorat n’a pas encore dévoilé tout son potentiel...
La croissance économique est la condition sine qua non de notre prospérité collective, paraît-il. Et s’il s’agissait d’un mythe, voire d’une dangereuse illusion ? Dans ce cas, pourquoi ne pas essayer la sobriété, ou même la décroissance ? Que risquerait-on à faire décroître l’économie ?
Nos plantes poussent-elles plus vite si nous leur parlons ? Seraient-elles susceptibles de s'ennuyer ou de prendre des décisions ? Pour la plupart des scientifiques qui les observent, il est clair que les plantes perçoivent leur environnement et qu’elles s’y adaptent – pas consciemment, mais en réagissant à des stimuli extérieurs. Le monde végétal est plus complexe que nous ne le pensions !
Tout comme se nourrir, boire ou faire l’amour, être apprécié fait partie de nos besoins les plus élémentaires : l’être humain aspire à être aimé, parfois même adoré. Pour quelles raisons ? Et pourquoi n’est-ce pas donné à tout le monde ? Est-ce vraiment une bonne chose que d’être très populaire ?
Dès le bac à sable, les bambins savent qui est le chef. Et cette intuition nous guide tout au long de la vie, à l’école, au bureau comme en famille. L’expérience du pouvoir change la personnalité : les puissants prennent des risques inconsidérés, ils cèdent à leurs impulsions et manquent d’empathie. Certains sont même hermétiques à toute critique. C’est la porte ouverte aux conflits, voire aux guerres.
Être grand et fort, est-ce forcément la clé de la réussite ? Pas vraiment : ce sont les créatures de petite taille qui semblent avoir les meilleures cartes. L’animal le plus dangereux au monde n'est autre que le moustique ! Ne serait-il donc pas préférable que l’espèce humaine soit de plus petite taille ?
Depuis des décennies, d’aucuns redoutent que les robots s’émancipent. Ce fantasme risque-t-il de devenir réalité ? Avec l'intelligence artificielle, les robots ont acquis des capacités qui, jusqu’ici, étaient l’apanage des humains : elles identifient nos émotions et réagissent en conséquence, se déplacent de manière autonome et apprennent de leurs erreurs. Pourraient-ils un jour nous tenir tête ?
Ratons laveurs, moustiques tigres, écureuils gris... : ces animaux nuisibles détruisent les récoltes, transmettent des maladies mortelles, causent des dégâts qui se chiffrent à plusieurs milliards. Et les problèmes vont croissant. Mais certaines de ces espèces invasives ne seraient-elles pas finalement bénéfiques pour l’être humain et l’environnement ?
Si être heureux augmente notre satisfaction, nos capacités cognitives et notre motivation, atteindre le bonheur n’est pas si simple. Et même quand on s’y emploie ardemment, rien ne dit que notre quête sera couronnée de succès. Mais qu’importe : aspirer au bonheur est profondément humain.
Si toutes les espèces terrestres produisent des sécrétions lacrymales, seuls les humains pleurent – de joie, de tristesse, de colère... Les uns en cachette ou dans l’intimité, d’autres même dans l’espace public. Ces larmes, la Bible les considère comme un don du Ciel. Dans la spiritualité médiévale, elles sont l’expression de l’intégrité morale. Mais pourquoi donc pleurons-nous ?
Le déclin notable de la circulation océanique depuis les années 1950 est très certainement lié aux activités humaines. Son arrêt complet pourrait provoquer un nouvel âge glaciaire d’ici quelques décennies. En quoi sommes-nous dépendants des courants ? Et qu’est-ce qui va changer en Europe ?
Imaginons un monde dans lequel les hommes s’occuperaient du ménage et des enfants, tandis que les femmes seraient cheffes d’État ou d’entreprise, gagneraient plus que leurs homologues masculins et dirigeraient la planète. Ce ne serait donc plus une société patriarcale, puisque les femmes auraient le pouvoir. Mais serait-ce un matriarcat pour autant ? Et le monde en serait-il plus pacifique ?
Pour de nombreux scientifiques, l’émergence d’organismes vivants ailleurs dans l’univers n’est qu’une question de temps. Mais la plupart l’envisagent sous une forme unicellulaire, à l’instar de la bactérie. Notre planète ferait-elle figure d’exception ? L’évolution humaine serait-elle le fruit du hasard ? Sous l’effet du temps, le vivant évolue-t-il nécessairement vers le complexe ?