Emmanuel, un homme d'affaire à l'Élysée (2021)
Conflits d’intérêts, trahisons, dépeçage de l’outil industriel français, affairisme au coeur de l’État, mainmise sur les médias, mise sur la paille des services publics, répression des gilets jaunes, Off investigation enquête sur les parts d’ombre de la Macronie.
Saisons & Épisode
Conflit d’intérêts, “pantouflage” et optimisation fiscale. Comment Alexis Kohler, actuel secrétaire général de l’Élysée et bras droit d’Emmanuel Macron, a-t-il pu favoriser pendant des années les intérêts de MSC, une compagnie maritime Italo-Suisse contrôlée par une branche de sa famille et dont plusieurs cargos ont été découverts avec d’importantes quantités de cocaïne ?
Fin 2009, pour trouver des repreneurs susceptibles de sauver leur journal en quasi-faillite, les journalistes du Monde se font conseiller par un jeune banquier d’affaire en poste chez Rothschild. Emmanuel Macron prétend offrir ses services “gratuitement” au motif que la cause de l’indépendance des médias l’intéresse. Mais bientôt le doute s’installe…
Le 1er décembre 2018, après deux samedis de manifestation dans toute la France sans réponse politique, la colère des gilets jaunes explose. A Paris, les manifestants prennent d’assaut l’arc de triomphe et se postent à son sommet. Des images qui feront le tour du monde. Pour la première fois depuis le début du mouvement, le pouvoir tremble. À partir de ce moment-là, le gouvernement va durcir sa doctrine du maintien de l’ordre.
Après deux ans d’épidémie de covid-19, une vague de démission inédite menace l’avenir des hôpitaux publics. Mais pour les personnels qui jettent l’éponge, la crise sanitaire n’est que le révélateur d’un mal-être plus profond, qui prend racine dans les politiques de réduction de coûts menées par tous les gouvernements depuis les années 2000.
Le 10 février 2022, Emmanuel Macron annonce le rachat par EDF (dont l’Etat est actionnaire à 84%) des turbines “Arabelle”, dont il avait lui-même signé l’accord de vente aux Américains de General Electric sept ans plus tôt. Pourquoi ce rétropédalage ? Entre abandon de souveraineté industrielle, gâchis d’argent public, casse sociale et conflits d’intérêt… Enquête sur un scandale d’État devenu l’un des talons d’Achille d’Emmanuel Macron.
En février 2017, en pleine campagne présidentielle, Emmanuel Macron se rend à Alger. Mais au lieu de rencontrer des représentants de la société civile, il se contente de voir des officiels et, plus discrètement, des affairistes proches du pouvoir. Dès lors, il va constamment soutenir le régime, même au plus fort du “Hirak”, quand treize millions d’algériens défilaient dans toute l’Algérie contre un cinquième mandat du vieux président Abdelaziz Bouteflika. Emmanuel Macron a-t-il offert sa protection à un régime militaire corrompu et discrédité, en échange de soutien politique, voire financier ?
Redressement suite à non paiement de l’impôt sur la fortune, non déclaration d’une créance de 350 000 euros sur son épouse Brigitte, « claquage » de près de 1,5 million d’euros en trois ans (un Smic par jour), déclaration peu crédible sur les honoraires perçus chez Rothschild and co lors d’un « deal » de 9 milliards d’euros conclu en 2012, depuis 2014, les déclarations de patrimoine et d’intérêt d’Emmanuel Macron suscitent beaucoup de questions. Etait-il réellement plus pauvre que Benoit Hamon et Nathalie Arthaud lors de la présidentielle de 2017 alors qu’il avait fait fortune au sein de la banque Rothschild and co? A-t-il toujours dit la vérité sur son patrimoine ? Enquête…