Rassemblance (2023)
Briser les idées reçues, défaire les préjugés, quelle que soit sa culture, sa religion, sa nationalité, son orientation sexuelle, sa position sociale... Incarnée par Magloire, la série « Rassemblance » montre que l'intégration est possible, que la différence est salutaire pour le bien commun et le vivre ensemble. Portraits croisés.
Saisons & Épisode
Liban (Somalie) Né en Somalie, Liban Doualé n'aurait jamais imaginé devenir l'une des figures populaires de Pontivy, petite ville du Morbihan. Avec le dessinateur Niko, il a publié une BD qui retrace son parcours et sa vie de réfugié politique. Aujourd'hui, l'ex-chamelier somalien aimerait que son histoire soit vectrice d'espoir.
Harisoa (Madagascar) Arrivée en France en 2001, en provenance d'Antananarivo, Harisoa s'installe à Plouguiel, dans les Côtes-d'Armor. Elle se familiarise avec la langue et la danse bretonne, qu'elle finit par enseigner. Aujourd'hui, elle s'occupe de femmes atteintes d'Alzheimer et vient en aide à son pays d'origine à travers l'association Solidarité Trégor Madagascar.
Ridha (Tunisie) En 2013, Ridha Khadher devient le boulanger officiel de l'Élysée après avoir remporté le concours de la Meilleure baguette de Paris. Benjamin d'une famille nombreuse, ce fils d'agriculteur de Sousse arrive à Paris à 15 ans, travaille chez son frère, devient garde du corps avant de lancer sa propre boulangerie.
Chloé (États-Unis) Née dans le Connecticut d'un père américain et d'une mère canadienne, Chloé déménage en France, où elle poursuit sa scolarité dans une école internationale. Aujourd'hui, à 25 ans, l'étudiante en sciences politiques se définit comme activiste et représente les jeunes au sein de l'organisation bénévole Democrats Abroad France.
Dans le Bourbonnais, entre Moulins et Montluçon, Noyant d'Allier a une particularité : le village compte 300 Vietnamiens pour 680 habitants. Magloire y rencontre Caroline Guyenne, restauratrice. Avec son temple et ses pagodes, Noyant d'Allier est devenu un lieu de culte bouddhiste.
Sorofin (Mali) Un jour de printemps, en 1978, Sorofin arrive en France pour rejoindre son mari à Montreuil, le « Petit Bamako du 93 ». Tout en travaillant, la mère de famille se consacre à ses sept enfants et devient l'un des piliers de l'Association des femmes maliennes de Montreuil.
À Labé, petite ville de Guinée où elle grandit : le foot, ce n'est pas pour les filles ! Oumou, qui vit aujourd'hui à Bruges, dans la périphérie bordelaise, est pourtant devenue arbitre de football aux Girondins de Bordeaux. Passionnée de théâtre, engagée, Oumou mène également un combat contre l'excision.
Emma-Özlem (Turquie) Le père d'Emma-Özlem Kaya arrive de Turquie en 1972, à Châteauneuf-sur-Sarthe, pour travailler à la tannerie. C'est le choc des cultures. Malgré les difficultés, sa famille s'intègre au plus vite. Ozlem obtient la nationalité française à 16 ans et se choisit un deuxième prénom : Emma. Elle sera graveuse.
Né à Guadalajara, au Mexique, Ivan a d'abord choisi d'être journaliste. À Bordeaux, où il a posé ses valises, il est devenu peintre autodidacte et conçoit son art comme un pont entre ses origines latino-américaines et ses attaches françaises. En 2021, il a fondé l'association Mexicanos en Bordeaux.
Fernando (Portugal) Né dans les favelas de Porto, Fernando Vilela est arrivé clandestinement en France en 1970, avec sa mère et ses neuf frères et soeurs, pour rejoindre son père, à Allonnes. Chef d'entreprise, aujourd'hui à la retraite, Fernando se consacre à la vie de sa communauté, grâce à l'association Les Lusitanos.
En 1949, Auguste Balderacchi a 7 ans lorsqu'il quitte le village de Ferriere, entre Milan et Gênes, pour rejoindre son père à Paris. Aujourd'hui, à 80 ans, il livre ses souvenirs sur cette page de l'immigration italienne et sur sa vie personnelle, intimement liée à celle de sa communauté.
Sun (Chine) Étudiante en école de commerce, Sun Ruijun arrive en France à 22 ans, se lance dans un CAP pâtisserie auprès d'Alain Ducasse et intègre l'Institut Paul Bocuse. La cheffe est aujourd'hui à la tête de la « Table Wei », à Lyon, où elle propose une cuisine aux accents franco-asiatiques.
De Kaboul aux vignobles alsaciens, Haroon Rahimi a d'abord connu un long exil à travers l'Europe. En Alsace, il rencontre Stéphane Bannwarth et Isabelle Kuntzmann, qui lui confient la vinification de quelques dizaines de pieds de vigne. Devenu viticulteur et oenologue, il vit désormais en famille à Riquewihr.
Ben Amir (Comores) Quand il arrive à Marseille, Ben Amir Saadi se révèle dans le sport. Après des études d'ingénieur informatique, le Comorien devient entrepreneur. Aujourd'hui père de quatre enfants, conteur, cofondateur de la marque solidaire Maana Sport, Ben Amir s'engage dans les quartiers et partage la culture de sa communauté.
Kamran (Iran) Arrivé en France à l'âge de 8 ans, Kamran est aujourd'hui à la tête de la société Humanis, qui regroupe des associations de réinsertion professionnelle. Avec sa femme Catherine, il a fondé Réagir ensemble, qui finance des projets africains ; en Iran, il s'engage à travers un tourisme solidaire.
Né à Marseille dans une famille attachée à ses racines, Fred Azilazian a l'Arménie chevillée au coeur. Tombé dans la musique, il prend le nom d'Agop, chante en français, anglais et arménien. À 42 ans, Fred continue à perpétuer les traditions arméniennes autour de grands repas familiaux.
Fanny (Canada) Née près de Chicoutimi, Fanny grandit au sein des grands espaces canadiens, loin de l'Hérault et des plages corses. Un jour, sa carrière de danseuse la guide vers Montpellier, où elle pose ses valises. Atteinte de mucoviscidose, aujourd'hui greffée, Fanny enseigne la danse contemporaine et transmet son expérience du souffle.