Fariña (2018)

Sito Miñanco est l’un des meilleurs pilotes de la Ría d'Arousa. Habitué à fuir plus d'une fois les bateaux du service de contrôle douanier, il commence à travailler pour Terito, le patriarche de la contrebande galicienne. De leur côté, les frères Charlin essaient de récupérer l'argent que leur a volé Silva, ce qui attirent l'attention de Darío Castro, le sergent de la Guardia Civil de Vilagarcía.

Sito prépare sa première livraison de cocaïne. Mais une forte tempête frappe la côte galicienne et empêche le navire de quitter le port. Silva est au poste de police, prêt à dire tout ce qu'il sait sur le trafic de tabac. Le juge Beigbeder rappelle à Dario que la contrebande de tabac n'est pas un crime, qu’il a besoin de plus de preuves.

Sito a mené à bien sa première livraison de cocaïne, mais il revient au commerce du tabac. Cinq mois plus tard, une nouvelle loi sanctionne la contrebande de tabac d'une peine de prison. Du coup, quitte à être sanctionné, l'idée du trafic de drogue est de plus en plus présente. L'enquête de Darío progresse grâce à l'arrivée de trois agents infiltrés.

Camila s’installe avec Sito dans sa nouvelle maison. Les frères Charlin ont des problèmes avec Hassan, un trafiquant de drogue marocain. Une livraison s’étant mal passée, ils lui doivent une grosse somme d’argent. Le sergent Dario Castro continue son enquête et étudie le livre de compte des trafiquants trouvant une piste qui le mène à la banque où les trafiquants font transiter leur argent.

Les barons se réfugient au Portugal. C’est au tour des femmes de diriger les opérations. Tout se passe bien jusqu'à ce que le juge demande l'extradition et que les baronnes du tabac soient obligées de demander l'aide de l’avocat Pedro Ventura. Sito est en prison, où il a rencontré deux membres du cartel de Medellín et de Cali, tous deux désireux de faire affaire avec lui.

Terito se retire des affaires. Sito Miñanco et les autres barons sont de retour. De son côté, Dario tente de confirmer ses soupçons sur la mort de Braulio, assassiné par les Colombiens avec qui Sito travaille. Il est déterminé à en finir avec les barons. Maintenant que le père des Charlin est de retour, Pilar est à nouveau mise à l'écart.

C’est la guerre entre la police et les barons que ni Sito ni Darío ne peut éviter. Leticia et Javier Bustelo reviennent en Galice, demandant à la famille Charlín de leur donner du travail. Javier se rendra en Colombie comme caution humaine pour la prochaine livraison. Malgré le refus de son père, Javier accepte l'offre des Charlin, assumant le risque de ne jamais revenir.

Oubiña est en prison. Il ne reste que Sito, Charlín et Bustelo, les deux derniers se faisant face depuis toujours. Javier Bustelo n'oublie pas qu'il a failli mourir et est déterminé à se venger des Charlin. Par ailleurs, même si Sito a réussi à dissuader Colombo de les dénoncer, Portabales commence à écrire dans un journal tout ce qu'il sait sur le réseau du trafic de drogue.

La libération de Laureano Oubiña est imminente. L'entrée de l'Espagne dans la Communauté économique européenne a prescrit les crimes pour lesquels il était accusé. Le juge Garzón poursuit son enquête et pourra compter sur deux témoins exceptionnels pour la mener à bien : Padín et Portabales, qui acceptent d'avouer en échange d'une réduction de peine.

L'opération Nécora est un succès : plus de quarante personnes sont arrêtées, parmi lesquelles Oubina, Charlín, Bustelo, Paquito, Moncho... Sito Miñanco est le seul accusé qui n'a pas été arrêté. Sito s’échappe en Suisse, où il prévoit de récupérer l'argent qu'il a gagné illégalement. En échange de l’aide de Ballesteros, il accepte d'assurer une livraison... L'ultime livraison