As Miss Beelzebub Likes it. (2018)

Bienvenue en Enfer ! Bien loin de l’image sinistre que les humains en ont d’ordinaire, la terre des démons coule des jours heureux et prospères sous l’égide de Belzébuth, bras droit de Satan. Comme celles de n’importe quel chef d’État, les journées de Belzébuth sont fort remplies, entre relations diplomatiques avec le Paradis, réunions de travail, signature de documents, etc. Encore faut-il que son assistant, Mullin, réussisse à la faire sortir de son lit.

Mullin fait la connaissance d’un démon qu’il décide aussitôt de prendre pour modèle. Beau, plein d’assurance et de charisme, l’inconnu ajoute encore à sa classe naturelle en ne communiquant que par pancarte. Lui aussi s’attache très rapidement à notre jeune assistant… et lui fait découvrir son univers, pas spécialement démoniaque.

Après Azazel le démon angélique, voici Astaroth, ange déchu à l’insistance infernale et aux commentaires sulfureux. Poursuivant Belzébuth de ses assiduités au grand dam de Mullin, il est lui aussi flanqué d’une personne chargée de l’assister. On en viendrait presque à le plaindre, du coup.

Toujours troublé par les réflexions de Belzébuth, Mullin tombe sur Eurynome, un démon femelle à l’imagination fertile et qui, pour le coup, a toute sa place en Enfer. Pourra-t-il oublier le malaise de cette rencontre au cinéma, aux côtés de Belzébuth ?

Dit comme ça, ça semble un peu étrange, mais l’Enfer possède une bibliothèque absolument extraordinaire. Mullin est présenté à Dantalion, le bibliothécaire, lui aussi remarquable, et à Moloch, un démon aux fonctions mal définies. Quant à Belzébuth, elle doit aider son amie Belphégor à cuire un gâteau pour Azazel. Il se trouve malheureusement qu’elles ne savent cuisiner ni l’une ni l’autre.

Au fur et à mesure que Mullin côtoie Belzébuth, il lui apporte un soutien parfois très gêné dans des situations de plus en plus complexes : un talon qui se casse en plein palais, une phobie ancienne qui ressurgit, une interview qui pourrait mal tourner…

Belzébuth a commandé la construction d’une salle de gym pour faire faire de l’exercice à ses administrés. Cette tâche ayant échu à Astaroth, il s’en acquitte selon ses lumières. C’est tout dire… Par la suite, la reine des démons est prise du besoin d’en savoir plus sur son assistant.

Respectée et même adulée, Sargatanas, l’assistante personnelle d’Astaroth, a un peu de mal à concilier son image publique avec un hobby qu’elle n’assume guère. Qui pourrait bien l’aider à s’accepter elle-même ? Dans le genre complexée, nous avons aussi Belphégor, à laquelle il est bien difficile de faire choisir un maillot de bain pour partir à la mer…

Par moments, on a du mal à savoir qui de Belzébuth ou de Mullin est le chef. L’assistant de la souveraine du Pandémonium la tance vertement pour son manque de sérieux, allant jusqu’à menacer de la quitter. On retrouve les mêmes difficultés de communication entre Azazel et Gocchin, surtout à cause de la nervosité pathologique de cette dernière.

Sargatanas doit aller une fois de plus à la recherche de son supérieur, qui préfère profiter de la vie au soleil qu’assumer ses fonctions de ministre des Finances. Belzébuth a, elle aussi, beaucoup de mal à aller travailler, mais c’est à cause du froid… qui lui apporte heureusement certaines satisfactions.