Femmes de dictateurs Season 1
Pour la première fois des épouses de dictateurs acceptent de nous ouvrir les portes de leur nouvelle vie. Ces femmes nous révèlent au cours d’interviews exclusives, la vision qu’elles ont, par delà les horreurs commises par leur mari, de leur véritable rôle, de leur responsabilité et de leur culpabilité. Quel a été leur véritable pouvoir ? Sont-elles jugées pour ce qu’elles ont fait ou pour ce qu’elles représentent ? Sont-elles complices ? Pourquoi sont-elles souvent encore plus détestées que leur mari ? Quelle responsabilité de la communauté internationale souvent complaisante ?
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Épisode guide de Femmes de dictateurs Saison 1
Le réalisateur dresse le portrait de femmes de dictateurs, dont histoire reste souvent méconnue. Dans ce numéro, Joel Soler propose de découvrir Lucia Hiriart de Pinochet, la veuve du brutal Augusto Pinochet qui avait renversé le président démocratiquement élu, Salvador Allende. Puis focus sur Dalia Soto del Valle, l'épouse de Fidel Castro, chef de la guérilla qui a pris le pouvoir à Cuba en 1959. Cette femme est toujours restée dans l'ombre, conformément à la volonté de son mari. Quant à Suzanne Moubarak, Première dame d'Égypte de 1981 à 2011, elle a contribué à renforcer le régime de son mari, le président autocrate Hosni Moubarak, qui a détourné plus de dix millions d'euros de fonds publics.
Jewel Taylor a été la première dame du Liberia de 1997 à 2003, et l'ex-épouse de Charles Taylor, président criminel et corrompu qui a provoqué une terrible guerre civile au cours de laquelle 150 000 Libériens ont péri. Alors que Charles Taylor fait arrêter des activistes des droits de l'homme et enrôle des mineurs, parfois très jeunes, au sein de ses troupes, Jewel Taylor se consacre à des oeuvres humanitaires... pour aider ces enfants-soldats à se réintégrer dans la société. Devant la caméra de Joel Soler, celle dont l'ex-mari a été condammé pour crimes contre l'humanité en 2012 fait part de son souhait de devenir à son tour présidente.
Joël Soler s'intéresse, dans cet épisode, aux épouses de dictateurs ou autocrates qui sont toujours restées dans l'ombre de leur mari. Certaines d'entre elles, et pas les moins discrètes, sont accusées d'avoir joué un rôle occulte, à l'instar d'Agathe Habyarimana, accusée d'être impliquée dans le génocide rwandais en tant que chef de l'«Akazu», un groupe de proches qui auraient influencé son mari. Celle qui fut première dame du Rwanda de 1973 à 1994, jusqu'à l'assassinat de son mari, le président Juvénal Habyarimana, se revendique, devant la caméra de Joël Soler, comme une mère de famille tranquille et pieuse intéressée par la cuisine, le jardinage et les bonnes œuvres.
Ce deuxième épisode retrace la carrière de six épouses de dictateurs officiellement numéro deux du régime et se revendiquant du marxisme, et montre leur influence au sein du régime de la terreur mis en place par leurs maris. Considérée comme la pire d'entre toutes par Fahri Balliu, auteur d'une biographie intitulée «La Femme du diable», Nexhmije Hoxha, la veuve du dictateur Enver Hoxha qui a dirigé l'Albanie de 1945 à 1985 et a laissé son pays exsangue à sa mort, est aussi la seule que le réalisateur a réussi à interroger.
Durant une semaine, le réalisateur Joël Soler a eu le privilège de filmer et d'interviewer Imelda Marcos, la veuve du président Ferdinand Marcos, qui dirigea les Philippines d'une main de fer, de 1965, à 1986. Personnage fantasque, Imelda Marcos se surnomme elle-même «femme la plus cupide du monde». Entourée de peintures de maîtres et portant en permanence un diamant d'une valeur d'un million de dollars au doigt, elle se considère pourtant comme pauvre. Imelda, qui sert de fil conducteur à cet épisode, n'est malheureusement pas la seule des «grandes dépensières» de ce monde. D'autres, telles Michèle Duvalier ou Leïla Ben Ali ont utilisé leurs charmes pour s'enrichir sans complexes.
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