Les Routes de l'impossible Season 8
À travers le monde, des hommes affrontent quotidiennement l'enfer pour gagner leur vie. Alors que les infrastructures sont quasi inexistantes dans leur pays, ils bravent tous les obstacles pour arriver à destination, parfois au périple de leur vie.
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Épisode guide de Les Routes de l'impossible Saison 8
Les conducteurs les plus courageux du Cameroun portent un nom : les « Clandos ». « Clandos » pour clandestins. Ce sont des taxis illégaux et ils sont les seuls à accepter de circuler sur l’ensemble du réseau routier camerounais, l’un des plus mauvais du continent africain. Seulement 2% des voies sont bitumés. Tous les camerounais font appel aux services de ces « Clandos » car ils n’ont pas le choix. Le pays n’a pas développé le chemin de fer et les liaisons aériennes sont à la fois trop chères et trop dangereuses.
Au Pérou, avec son vieux camion, David part charger du bois en Amazonie pour faire vivre sa petite famille. Mais sur une piste vertigineuse et délabrée, il est surpris par le phénomène climatique « El Niño » qui provoque des pluies diluviennes, des éboulements et le met en péril…
Au Nord ouest du Vietnam, les montagnes Quan Hoa. C'est une des régions les plus pauvres et les plus isolées du Vietnam. Ici, la majorité des paysans survivent avec moins d’un dollar par jour. Pourtant cette province possède une richesse inépuisable, le bambou... L'or vert du Vietnam. Une partie de ces bambous est transporté par radeau… Une embarcation de fortune, assemblée en quelques heures..
Difficile de situer le Surinam sur une carte. Pourtant, ce n’est pas un pays imaginaire. Le Surinam est au cœur de l’Amazonie. Un pays jungle. 163000 km carrés, le sixième de la France couvert de forêts vierges. Très peu de routes, quelques pistes et de grands fleuves. Des autoroutes au fil de l’eau où les pirogues font office de camion citerne. Le Surinam est le pays le moins peuplé du continent américain.
Haïti est le pays le plus pauvre des Caraïbes, 5 ans après le séisme qui a frappé Port-au-Prince et ses environs, les conséquences de la catastrophe se font encore sentir. Pour traverser le pays, seules des pistes en terre permettent d’acheminer marchandises et hommes. Pour parcourir les 80 kilomètres qui séparent Gonaïves à Môle Saint Nicolas dans le Nord Est du pays, il faut souvent plus de dix heures.
Au sud de la Chine, dans la province du Guizhou, les montagnes représentent 90 % du territoire. Les camions y acheminent les deux ressources présentes en abondance : le bambou et le charbon, fer de lance du développement industriel. Mais, pour le transporter, il faut une âme d’aventurier, tant les routes sont dangereuses. La province du Guizhou est le cœur historique de la Chine. Elle abrite la majeure partie du commerce de ce que l’on nomme « l’or vert » ou encore « l’âme » du pays : le bambou.
Au Congo les routes sont, pour la majorité, impraticables ou inexistantes. Le seul transport fiable, l'avion, est hors de portée des Congolais. Au sud, le train hirondelle traverse la moitié du pays, depuis la capitale du Katanga, Lubumbashi jusqu'à Ilebo. Il constitue le seul trait d'union entre les villages les plus reculés. Il parcourt 1600 kilomètres en trois semaines. Ce train, le moins cher du Congo, s'arrête à toutes les gares, comme un omnibus.
Sur une piste glacée des hauts plateaux kirghizes, une vieille camionnette livre dans les villages les plus isolés de la région les «fruits du bonheur», des clémentines offertes aux enfants lors des fêtes, des fruits rares dont ils ont rêvé toute l'année. Pour atteindre ces habitants du bout du monde, les chauffeurs affrontent un titan : le massif du Pamir avec ses glaciers immenses et ses températures extrêmes. Ces sommets de plus de 7000 mètres ont défait les armées des plus farouches conquérants.