Les Routes de l'impossible Season 18
À travers le monde, des hommes affrontent quotidiennement l'enfer pour gagner leur vie. Alors que les infrastructures sont quasi inexistantes dans leur pays, ils bravent tous les obstacles pour arriver à destination, parfois au périple de leur vie.
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Épisode guide de Les Routes de l'impossible Saison 18
Le Zanskar est une région d’Inde région située dans la plus haute vallée peuplée de l'Himalaya, à plus de 4 000 mètres d'altitude. Pour atteindre le petit village de Ralakum, Nima et son fils entament un long périple avec leur 4x4. Une fois le long trajet en voiture terminé, le pire commence puisqu’il reste deux jours de marche dans le froid et la glace. Tashi et Thinle prennent, eux aussi, des risques pour atteindre des villages isolés dans le but vendre leurs fruits et légumes. Voitures qui s’enfoncent dans la glace et manque d’oxygène paraissent presque dérisoires à côté des inondations récentes qui ont ravagés certaines zones.
En Alaska, le froid transforme l’eau en un autoroute de glace, une voie vitale pour les habitants mais très dangereuse pour qui s’aventure là où la glace n’est pas assez épaisse. Les routiers transporteurs de pétrole rencontrent un autre danger, les avalanches. Les routes étant parfois impraticables, les pilotes gagnent leurs vies avec des vols courts, mais le froid peut facilement endommager leurs engins. Les chercheurs d’or sont prêts à braver l’eau froide et le blizzard pour tenter leur chance dans ce business lucratif. Alors que le réchauffement climatique touche très fortement la région, de nouveaux dangers apparaissent.
En Thaïlande, le peuple Karen est isolé dans les montagnes et vit modestement de la culture du riz et du maïs. Anuwat, l’un d’entre eux, doit se rendre dans son champ en empruntant des routes montagneuses ayant été saccagées par les tempêtes. À bord de son 4x4, il doit prendre tous les risques mais peut compter sur la solidarité des habitants. Au Laos, Ham, comme tous les autres agriculteurs, a été durement affecté par l’interdiction de cultiver le pavot. Son vieux camion militaire peut imploser à n’importe quel moment sous le poids des marchandises et des passagers dans sa remorque.
En Albanie, des hommes défient chaque jour les précipices. Le camion de Luan n'a plus de freins et des bonbonnes remplies d'essence qui encombrent l'habitacle sont reliées au moteur par un tuyau d'arrosage. Le système D est la règle dans ces montagnes car le pays a encore du mal à se remettre de son passé. L'Albanie a vécu 45 ans sous un régime communiste parmi les plus durs au monde et les Albanais n'ont été autorisés à posséder une voiture particulière qu'à partir de 1991. De nombreux villages ne sont accessibles que par la piste. Les autres vallées ne sont pas mieux loties. Du spectaculaire lac Koman jusqu'aux eaux turquoise de la rivière Kir, les pistes sont toujours une épreuve et les fantômes du "Kanun", une loi coutumière, qui autorise la vengeance par le sang, ne se sont pas totalement dissipés.
Par -35°C et sans un abri à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde, les chauffeurs mongols doivent parer à toute épreuve. Bataar'aa, dont le 4x4 tombe en ruines, allume un feu sous le moteur pour éviter qu'il ne gèle. A défaut de route, il roule sur les rivières glacées pour approvisionner les travailleurs de la steppe. Dans le désert de Gobi, les pistes s'étirent sur des centaines de kilomètres. Le «miracle» économique du pays repose au bout de celles-ci : là, gisent les plus grandes réserves de charbon au monde. Pour les conducteurs chargés du transport de «l'or noir», le voyage est interminable. Baktu lutte contre le froid et la poussière. Sa hantise est de tomber en panne au beau milieu du désert
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